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LE MIROIR DES JOURS


François Coppée est là, Sully Prudhomme aussi,
Reposant leurs grands cœurs du terrestre souci,
En rythmant de beaux vers que chanteront les anges.
André Theuriet, champêtre encore et doux, louange
Les forêts de Lorraine, où son amour naissant
Mit des ailes de gloire à son vers caressant…

Peut-être que ce ciel en esprit seul existe ;
C’est lui pourtant que je souhaite à tout artiste
Qui, distrait par le bruit obsédant et sans fin,
Cherche à saisir son âme et sa pensée, en vain.