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de suite sa réputation d’observateur hors ligne.

Partout où se dirigeait l’esprit pénétrant et investigateur de M. Charcot, il apportait une masse de découvertes nouvelles, de faits inconnus ; en répandant une lueur nouvelle sur des faits déjà connus il les représentait aussi sous une forme nouvelle en expliquant les liens organiques qui les unissaient.

Ses études de l’anatomie pathologique pendant une période de temps considérable lui ont donné la possibilité de développer en lui-même une base solide et sûre au jugement et à la compréhension des phénomènes pathologiques qu’on observe pendant la vie des malades. La plupart de ses écrits attestent en lui le pathologo-anatomiste, ainsi que le clinicien le plus habile.

« Il faut penser anatomiquement et physiologiquement », c’était l’expression favorite qu’il employait en étudiant les différents phénomènes de l’organisme vivant chez l’homme.

La plupart de ses écrits, comme par exemple sur les maladies du poumon, du foie et des articulations, etc., furent remarqués dès leur apparition et garderont toujours une place honorable dans l’histoire du développement de la doctrine des processus pathologiques correspondants.

Il est curieux de se remémorer à présent l’impression que produisirent ces écrits alors, non seulement en France, mais dans les autres centres scientifiques, non seulement sur nous autres Russes qui