Page:Luchet, etc. - Fontainebleau, 1855.djvu/224

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« O Pythagore !… pourquoi ne permettais-tu point de manger des fèves ?… »

J’étais arrivé à l’extrémité de la belle pièce d’eau où se mirent les grands arbres du pare. Adieu, Pythagore ! Un chant enfantin retentissait au delà d’une haie, je n’en perdis pas un mot.

Sais-tu la chanson
Du pinson,
Jeannette ?
Sais-tu la chanson
Que là-haut répète
Le gentil pinson ?
La chanson est hien gentille,
Mais moins que toi, jeune fille,
Est gentille
La chanson !
tt tra la, la la !
Tra la, la ra la !

La voix qui chantait ainsi avec la gaieté d’un pinson était fraîctie, quoique un peu grêle ; et si les paroles me parurent trop apprêtées pour être franchement campagnardes, l’air qui s’y adaptait avait toute la naïveté désirable. Cinq ou six voix de grandes filles se mêlèrent à celle de la petite chanteuse.

Et tra la, la la !
Tra la, la ra la !