Page:Luchet, etc. - Fontainebleau, 1855.djvu/274

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Il n’y eut pas, à l’époque où ce meurtre fut commis, un seul magistrat qui osât se prévaloir du nom de la justice pour punir Christine de l’attentat dont elle se rendit coupable. On feignit de croire à un jugement ; mais depuis quand une reine qui a abdiqué garde-t-elle le droit de souveraine justice ? Il faut espérer, pour la moralité de notre siècle, que nous serions plus sévères aujourd’hui dans de semblables circonstances, et qu’un acte aussi odieux ne resterait pas impuni.

Plus le crime part de haut, plus le châtiment importe à la société.

GUSTAVE HUBBARU.


MENUS-PROPOS DES CARPES

DE L’ÉTANG DE FONTAINEBLEAU

A AUGUSTE LUCHET

Dans les premières pages de l’éblouissant recueil des Mille et une nuits, avant que l’éloquente Scheherazade prenne la parole, il se trouve une fable qui me