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LE DERNIER CHAPITRE

Ce livre fraternel est terminé. On vient d’y mettre le point final. Chacun y a pris la parole à son tour. Il y a eu dix pages au service des formes les plus diverses de la pensée. Ainsi le lecteur y rencontre les uns après les autres l’historien, le poëte, le touriste, le conteur, le statisticien et l’humoriste ; il y découvre même le critique, qui, pour cette fois, s’est fait chroniqueur. Jamais œuvre collective n’aura vu se fondre en elle tant de disparates. On pourrait comparer ce livre à ces mosaïques de la grande Grèce, que cent mains savantes formaient pour les plaisirs de Denys le Tyran pu pour l’agrément du roi Hiéron, avec le marbre, l’or, la pierre, l’argent, le stuc, la brique et le bronze ; mais la comparaison est usée, quoique toujours juste. Hélas ! on traite l’art grec de ver rongeur : il y a des ânes noirs et des méchants qui parlent de le proscrire. Laissons là ces détails et passons.

Il manquait cependant un dernier chapitre à ce volume.