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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/107

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que l’amour eût choisi pour sa félicité, je ne m’y opposerois pas. — Eh bien ! ma fortune vous est connue. J’offre de la partager avec Coraly. J’ai trop d’amour, trop de respect, car le véritable amour n’est jamais sans lui ; j’ai trop d’amour, dis-je, pour penser que mes bienfaits puissent jamais faire rougir son front ingénu. Je dois ma fortune à ma mère. Une mésalliance la mettroit au tombeau. Un hymen secret pourroit-il accorder sa foiblesse & ma passion ? Je consens que personne ne puisse s’y méprendre, pourvu qu’une erreur apparente sauve à ma mère des instans d’humeur. — Coraly seule peut décider. Vous êtes