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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/108

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même assez heureux pour que son penchant seul dicte sa réponse, puisque sa fortune la met dans le cas de n’avoir besoin de celle de personne ; pour connoître ses inclinations, demeurez quelque tems avec nous, & soumettez vos sentimens mutuels aux épreuves de l’habitude. Le Duc, dans l’ivresse de la reconnoissance, ne trouvoit pas d’expression.

M. de Barjac raconte cette conversation à Coraly. Sans doute ce fut un moment bien doux, celui où elle apprit qu’elle étoit aimée ; mais cependant sa première question fut : lui avez-vous dit au moins le honteux secret de ma naissance ? Non, répondit le Vicom-