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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/130

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« Tous vos efforts, ma chère Coraly, ne parviendront pas à procurer au Vicomte de Barjac l’espèce de bonheur après lequel il soupire. Vous ferez votre malheur en vous donnant par raison, sans qu’il en recueille le moindre fruit. L’amour n’acquitte pas les dettes de la reconnoissance ; ce sont les soins tendres, les complaisances délicates, le desir soutenu de plaire. Ah ! Barjac n’est pas le moins heureux. À ces mots, Coraly soupira & versa quelques larmes. Voyez la différence des deux sentimens qui vous occupent. L’amitié vous permet d’outrager votre amant, de lui dé-