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Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/131

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chirer le cœur ; & l’amour ne vous conseille seulement pas de lui épargner le récit des maux dont vous l’accablez ! Peu vous importe qu’il espère, pourvu que les nuages de votre ami soient dissipés ! Coraly, Coraly, lequel des deux est le plus fortuné » ?

Eh bien ! s’écria-t-elle, ayez donc pitié de ma jeunesse ; guidez ma volonté, faites que je vous aime sans être ingrate ; mais diminuez le poids de mes inquiétudes, car, vous l’avouerai-je ? j’ai plus de maux que je n’en puis supporter.

Le Duc étoit cependant un peu inquiet sur le double sujet de la confidence de Coraly. Pendant plusieurs jours il avoit l’air rêveur.