Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/20

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tée. Un de ses bras étoit passé au-dessus de la tête, & l’autre, étendu à côté d’elle, tenoit un mouchoir d’une blancheur éclatante. Il n’y avoit sur la toilette ni rouge, ni poudre colorée, ni parfums, ni toutes ces inventions réparatrices d’une beauté qui a besoin des secours de l’art. Des corbeilles de fleurs embaumoient l’air de la chambre, ou peut-être étoit-ce l’haleine de cette charmante inconnue.

Le Vicomte pose la lumière sur la table, & la contemploit avec la satisfaction qui naît de l’accord parfait des belles proportions, & non avec la flamme du desir. Mais sans doute l’éclat de la lumière