Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/21

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importuna ses yeux délicats ; car elle ne tarda pas à les entre-ouvrir. Dès qu’elle apperçut un homme, elle se couvrit le visage, & se déroba toute entière à ses yeux.

Il entre-ouvre son rideau, & croit devoir rendre le calme à sa pudeur allarmée. Elle lui tend la main, mais n’ose répondre, ni soutenir ses regards. Un simple taffetas les séparoit. Dans un instant il est à ses côtés ; elle lui fait signe de la délivrer du jour. Il obéit, & revenant, elle le reçoit dans ses bras.

Le plus vif de ses desirs n’étoit peut-être pas, dans ce moment, celui de la connoître, mais au moins ce fut celui qu’il se pressa de montrer. Alors elle lui apprit