Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/22

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qu’elle étoit circassienne ; que Socrate dans ses voyages, l’avoit achetée à Smyrne, avec deux autres ; que jamais liberté ne valut leur esclavage ; qu’il n’exigeoit pour lui-même aucune complaisance ; mais que lorsque des étrangers, d’une certaine façon, le venoient voir, il étoit flatté quand elles vouloient le recevoir dans leur lit ; qu’il avoit toujours la délicate attention de leur faire voir auparavant ses hôtes. S’ils leur répugnoient, il ne donnoit pas de clé. Je vous avoue, ajouta-t-elle, que je vous ai vu dans le jardin, après dîné, & sans peine je l’ai laissé maître de mon appartement.