Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/37

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transport, faire part à ma mère & à mes sœurs de cette précieuse découverte. Ébahies, confondues de ma naïveté, elles me demandent ce que je voulois dire. Alors je racontai tout. Mes sœurs, plus âgées que moi, rougissoient, ma mère affligée va consulter son mari. Je laissois mes sœurs gronder, lorsque M. de Chalmazel entra. Mon extrême gaîté s’accordoit mal avec les projets qu’il rouloit dans sa tête. Il passe dans le cabinet de mon père, & lui fait une double proposition. La première étoit de convertir mon douaire dans une pension ; l’autre, de reprendre sa parole.