Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/38

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Ma mère, furieuse, l’accable de reproches mérités, non pour ce qu’il offroit, mais pour avoir abusé d’une enfant & prévenu la nature, la loi & l’église. Il voulut nier ; mais quand il sut que mon étourderie avoit tout divulgué, il avoua que l’incroyable facilité qu’il avoit trouvée ne le laissoit pas maître de ses craintes pour l’avenir, & de ses inquiétudes sur le passé. La pension tentoit mes parens : après quelques calculs plus indécens que ce que j’avois fait, des arrangemens assez mal assurés, on rendit la parole à Chalmazel. Je partis pour un couvent, accompagnée des vœux les plus sincè-