Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/41

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senta lui-même, car à la première vue mon cœur s’émut. Je crois cependant que c’étoit plutôt besoin de position qu’un vrai sentiment. Je m’empresse de mettre mon amie dans cette confidence. Elle y admet son amant. Déjà les messagers de l’amour trompent la sévérité des grilles. Je vous fais grace de la correspondance de toute cette belle intrigue, ou plutôt cet enfantillage amoureux. Transportez-vous tout d’un coup dans une chaise de poste, d’où nos aimables ravisseurs nous déposèrent sur la route d’Allemagne. Notre premier séjour fut dans une ville étran-