Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/40

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« Après quelques mois passés & perdus dans le cloître, je m’occupai sérieusement des moyens d’en sortir. J’y avois une amie, encore plus pressée que moi, & enchantée de rencontrer une compagne d’aventures. Elle avoit sur moi un grand avantage ; c’étoit un amant qui l’idolâtroit. Ce n’étoit ni sa faute, ni la mienne, si mon cœur étoit oisif. L’amour vint à notre secours, & me présenta lui-même un jeune homme qui sembloit fait pour plaire. C’étoit le neveu de la supérieure du couvent avec qui j’étois lorsqu’on l’amena à son parloir. Je dis que l’amour me le pré-