Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/51

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rément j’étois loin de soupçonner dans un homme de son état. Mon joli prélat, plein de graces, de belles qualités, d’esprit même, étoit nul. Un moment de vanité me fit croire qu’il étoit peut-être trop modeste ; l’expérience d’une longue & triste nuit me prouva que je ne l’étois pas assez. Je pris mon parti sur cette espèce de platonisme. Ma destinée de ce côté étoit vraiment singulière. Si vous voulez vous reporter à l’âge de onze ans, & me suivre dans mes différentes aventures, vous avouerez que plus d’une fois j’ai joué de malheur. J’en excepte cependant… Une fortune assez con-