Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/50

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J’étois comblé de ses bienfaits. Il m’accordoit tous les momens que la cour & l’église ne lui prenoient pas. Une seule chose m’inquiétoit. Malgré son amour & ma docile reconnoissance, je ne lui appartenois point encore. Sans être pressée, il y a cependant une réflexion humiliante pour l’amour-propre dans les lenteurs d’un homme qui manifeste d’ailleurs ses projets d’une façon si marquée. J’examinois si c’étoit une timidité ecclésiastique qu’il fallût aider, & il me sembla plutôt entrevoir un embarras qu’il falloit excuser. Dans le doute, je laissai faire au tems. Il m’apprit ce qu’assu-