Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/59

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croyois, j’y commanderois en souveraine. — Pourquoi ne pas monter au rang où il veut vous placer ? — Parce que je suis une fille simple, chez qui l’on excuse, & que je deviendrois une demoiselle ridicule, à qui l’on ne pardonneroit rien. — Vous êtes aussi trop modeste. — Dans ma position, Madame, il faut l’être trop, pour l’être assez. Ce n’est peut-être qu’à cela que je dois l’honneur que vous me faites aujourd’hui. — Vos principes m’enchantent, il ne tiendra qu’à vous qu’ils ne vous donnent en moi une amie sincère. — Quand on ne s’attend à rien, on est facile à contenter. Outre la différence de nos états,