Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/71

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Il s’adresse à M. William Pitt, moins encore à raison de sa célébrité, que de son amour pour le bien. Le jeune ministre approuve le projet dans tous ses points, observant seulement qu’il falloit le modifier selon les climats, les constitutions, les pays. Mais lorsque M. de Barjac lui demande de le porter en Parlement, voici sa réponse : « Les étrangers se méprennent presque tous sur ce grand corps. Ce n’est pas la raison qui le meut, mais l’esprit de parti ; les talens avérés de dix à douze individus n’agissent pas sur l’ensemble. On s’occupe de sa fortune, & non de la patrie. Je proposerai son salut, le re-