Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mède m’en auroit été révélé par Dieu même : MM. Fox, North sont obligés par état de s’y opposer. Sans cela plus de Parlement, & dès lors plus d’administration ». — Ainsi donc vous pensez que je ne réussirai pas ? — Non ; d’ailleurs vous êtes françois ; & quoique nous nous donnons pour de grands philosophes, je vous confierai que la vérité qui nous viendroit des bords de la Seine ne feroit pas de grands prosélytes chez nous. Je vous conseille de passer en Amérique ; on y va aujourd’hui comme à Paris. C’est un pays tout neuf, où l’enthousiasme d’une existence nouvelle favorise ce qu’on y apporte.