Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome II.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

la nature : je leur dois la gaîté, la franchise de l’ame, & le nerf de mes compositions. Que deviendroit-on, si on ne les opposoit avec succès aux sombres idées que laissent l’étude de l’homme si imparfait, le tableau de la société si corrompue, l’insuffisance de la philosophie si nulle, contre les vrais chagrins ?

Après ce repas, ils parcoururent les jardins. Dans une grotte, non pas ornée de ces tristes coquillages employés dans l’enfance de l’art, mais tapissée de mousse, ils trouvèrent du café. Une jeune fille mise avec une élégante simplicité l’avoit préparé. En attendant son maître, elle s’étoit cou-