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SOMMAIRE


Éloge d’Épicure. Exposition : maux qu’entraînent l’ignorance de la nature de l’âme et la crainte de la mort, v. 1-99. — L’âme et l’esprit, ou raison, sont des parties du corps, de structure analogue. L’esprit siège dans la poitrine ; l’âme, qui lui obéit, est répandue dans le corps, v. 100-182. — L’âme et l’esprit sont faits d’atomes très-subtils, très mobiles, v. 183-292. — Les tempéraments de l’âme, chez l’homme aussi bien que chez les animaux, sont déterminés par la proportion des éléments qui la constituent » V. 293-327. — L’âme, intimement unie au corps, est comme lui mortelle ; elle naît, croît, vieillit avec lui, en ressent les maux, en partage l’agonie, et s’en échappe avec le souffle, v. 328-556. — L’âme ne peut exister sans un corps qui la contienne et des organes qui l’impressionnent, v. 557-636. — Si elle était immortelle, il faudrait qu’elle conservât des sens après la mort, v. 637-684. — L’âme ne se souvient d’aucun fait antérieur à la vie, v. 685-694. — Autres raisons de la mortalité de l’âme, v. 695-796. — Ridicule des hypothèses sur l’entrée de l’âme dans le corps après la conception ou après la naissance, v. 797-860. — La certitude que l’âme est mortelle dissipe les terreurs de la mort, v. 861-956. — Prosopopée de la Nature à l’homme, v. 957-1004. — Il n’y a point d’enfers. Les châtiments sont sur la terre, dans la conscience, v. 1005-1049. — La mort est commune aux grands hommes et au vulgaire, v. 1050-1080. — Misère profonde de ceux qui la craignent, V. 1081-1104. — La mort est inévitable, et aussi longue pour les jeunes que pour les vieux, v. 1105-1124.