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Page 125 : «... Oh ! comme il aurait décidément voulu être le mari de cette femme, et non son amant ! Jadis il désirait l’enlever, la prendre à cet homme, la lui voler complètement. Aujourd’hui il le jalousait, ce mari trompé qui était installé près d’elle pour toujours, dans les habitudes de sa maison et dans le câlinement de son contact. En la regardant, il se sentait le cœur tout rempli de choses anciennes revenues qu’il aurait voulu lui dire. Vraiment il l’aimait bien encore, même un peu plus, beaucoup plus aujourd’hui qu’il n’avait fait depuis longtemps... ».

Publié d’abord par la Revue illustrée éditée par la librairie Baschet, Paris, in-4o, avec de magnifiques gravures.

L’inutile beauté, 16e éd. Paris, V. Havard, 338 p in-12, impr. Ch. Unsinger, 1890. Contenant : L’inutile beauté, Le champ d’oliviers, Mouche, Le noyé, L’épreuve, Le masque, Un portrait, L’infirme, Les 25 francs de la Supérieure, Un cas de divorce, Qui sait ?

À propos de Mouche, rappelons un charmant article d’Henri Céard : La Toque et Prunier, paru dans l’Événement de Paris, 22 août 1896, peu de jours après la nomination du nouvel officier d’Académie M. Robert Pinchon, bibliothécaire de la ville de Rouen, nomination annoncée par l’Officiel :

    née Oudinot l’a imité pour donner un titre à son roman : Amour plus fort que la Mort, et Monsieur Riccardo Pierantoni pour son Il più forte (1904).