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Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/56

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tour, sous la lueur blonde des lampions s’avivent un sourire joli, des yeux cernés de fatigue, une peau blanche, des cheveux irradient. Encerclant les guéridons de zinc, les propos bourdonnent, éclatent d’un juron sonore, baissent, se calment, pépieurs. Les gens du quartier sont venus se distraire là, par occasion, sans cérémonie, en tous les jours ; des camisoles, des blouses et des bourgerons ; ils avalent du vin épais et de prétentieuses eaux-de-vie.

Peut-être voudraient-ils s’amuser, mais au milieu de la folie qui fermente des sueurs, des illuminations, de l’alcool et de la musique, ils restent soucieux, et avec des mots violents ils s’occupent de leur éternelle histoire, du travail et du pain.