Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/97

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ment. Farouche, il rôdait parmi les cabarets crasseux, parmi la pingre cauteleuse, et parfois au milieu d’une ivresse morose, il avait la vision chancelante des arbres de la forêt, du fumier odorant, des poules, d’une fourche. Il chassait ces vies confuses qui méchamment venaient le tourmenter ; et Charles buvait. Il ne fut pas un assassin parce qu’il n’en eut pas la force. —


L’air est lourd, et leurs têtes sont lourdes de ces courses et de ces aventures dans la ville. Des nuages écrasants annoncent l’orage. Les péripéties se choquent, lumineuses et sombres. Ils ont soif de simplicité, de candeur. Ce drame les enfièvre. La Seine roule des flots