— même en faisant abstraction de l’intérêt scientifique, — les aimer, les respecter et nous hâter de les recueillir, au moment où ils sont menacés de disparaître pour toujours.
C’est ce que j’ai essayé de faire pour la Basse-Bretagne.
J’ai été le premier à donner des versions exactes et parfaitement authentiques de nos contes populaires bas-bretons ; j’ai beaucoup cherché et beaucoup trouvé ; mais, il restera encore, après moi, bien des découvertes intéressantes à faire sur le sujet, et je ne puis qu’engager et encourager les jeunes folkloristes bretons à en tenter l’épreuve, en les assurant que leur peine ne sera pas perdue.
La feinte est un pays plein de terres désertes ;
Tous les jours, les chercheurs y font des découvertes.
Quimper, le 25 janvier 1887.