d’elle, dans la cour, et lui offre la main pour descendre de son carrosse doré.
— Je ne descendrai, dit-elle, de mon carrosse, que lorsque celui qui a enlevé l’oiseau Drédaine de mon château viendra me présenter la main,
— C’est moi ! dit le fils aîné, en s’avançant,
— Dites-moi, alors, comment mon château est gardé.
Et comme il ne répondait autre chose sinon que le château était entouré de hautes murailles, la princesse lui dit :
— Ce n’est pas vous ! retirez-vous.
— C’est moi ! dit aussi le puîné, en s’avançant.
— Comment est gardé mon château ? lui demanda aussi la princesse.
Et comme il ne répondait pas mieux que l’autre :
— Ce n’est pas vous non plus ; éloignez-vous. Qu’on m’amène l’homme qui a enlevé l’oiseau Drédaine de mon château, ou je m’en vais.
Luduenn s’avança alors, avec ses habits de valet d’écurie et dit :
— C’est moi, princesse.
— Dites-moi comment mon château est gardé.
— Votre château, princesse, est entouré de trois hautes murailles et précédé de trois cours. Dans la première cour, il y a des serpents et