Page:Luzel - Contes populaires, volume 3, 1887.djvu/112

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Bonjour, mon bon maître ; comme vous commanderez, il sera fait,

— Je désire, répondit lann, que l’ami de ma femme soit transporté, à l’instant, dans une île, au milieu de la mer Rouge, li où il m’avait envoyé lui-même !

Ce qui fut fait, à l’instant.

Les trois hommes dont nous avons parlé plus haut y étaient toujours, et se disputaient pis que jamais. Dès qu’ils aperçurent l’étranger, ils crièrent tous à la fois :

— Voilà le voleur !

Et ils se précipitèrent sur lui, furieux, et le mirent en pièces.

Iann Pendir vécut désormais heureux, avec sa femme. Le vieux roi mourut, peu de temps après, et il le remplaça sur le trône, et, après lui, ses enfants régnèrent aussi sur l’Angleterre.


Conté par Dronion, meunier du moulin de La
Haye, en Plouaret. — Novembre 1870.


Rapprocher ce conte du conte d’Andersen intitulé : Le Briquet.