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Page:Luzel - Gwerziou Breiz-Izel vol 1 1868.djvu/113

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Le second enfant à qui je donnai le jour, .
Je le plantai sous la pierre du foyer ;

Et c’est mon père qui en fut la cause,
Disposez de moi à votre gré ;

Disposez de moi à votre gré,
Dussiez-vous me condamner au feu ! —

— Marie Quelen, attendez encore,
Laissez-moi essuyer la sueur de mon visage ;

Laissez-moi essuyer la sueur de mon visage.
Car mon cœur est prêt de défaillir ! —

— Le quatrième enfant à qui je donnai le jour.
Je le plantai dans l’aire de la maison ;

Dans l’aire de la maison je l’ai planté.
Et c’est mon père qui en fut la cause.

Le cinquième enfant à qui je donnai le jour.
Je le plantai sous le pied de la table.

Le sixème enfant à qui je donnai le jour,
Je le plantai sous le seuil de la porte.

Et le septième, je le portai dans le jardin.
Sans que jamais personne en sût rien. —

— Au nom de Dieu, arrêtez-vous encore.
Pour que j’essuye la sueur de mon visage ;

Pour que j’essuye la sueur de mon visage.
Car mon cœur est prêt de défaillir. —

— Disposez de moi à votre gré.
Car ma confession est faite. —

— Marie Quelen, dites-moi,
Avez-vous une arche fermant à clef ? —

— Oui, il y a la maison une arche fermant à clef.
— Vous entrerez dans cette arche, Marie ;

Vous entrerez dans cette arche,
Et n’en direz rien à personne au monde.

Au bout d’une année j’arriverai,
Et alors, Marie, je vous absoudrai. —

III

Celui-ci est un jeune prêtre
Qui a avec elle inquiétude et tourment d’esprit ;

Et quand l’année fut terminée,
Il se rendit chez elle.