Page:Luzel - Gwerziou Breiz-Izel vol 1 1868.djvu/228

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(1) Ce sujet, la reconnaissance du frère et de la sœur, après une longue absence, — sept ans ordinairement, — a été très-souvent traité, comme celui du mari et de la femme, par la poésie populaire de presque tous les pays. Je me contenterai de citer, comme offrant beaucoup d’analogie avec notre chanson bretonne, la ballade écossaise de Lord Thomas et de la Gentille Annie, et surtout les deux pièces contenues dans le recueil de M. le comte de Puymaigre, Chants populaires du pays Messin (pag. 54 et 56). sous le titre de l’Epreuve. Mais la comparaison est tout à l’avantage de la jeune bretonne, comme moralité du moins. Une autre pièce, une ballade suédoise, insérée dans le recueil de M. X. Marmier, Chants du Nord (p. 175), aussi sous le titre de l’Epreuve, présente un dénouement plus conforme à celui du chant breton.