breux que soient les péchés et les crimes que l’on a commis.
Cf. le Brigand Madey, dans : Contes des paysans et des pâtres slaves, de M. Alexandre Chodzko, et la Sainte orpheline, conte basque de Webster.
l y avait une fois un vieil ermite, qui avait
son ermitage dans une forêt. Il y avait
bien longtemps qu’il était là, n’ayant
d’autre société que celle des animaux du bois,
qui étaient devenus ses amis et ses serviteurs, et
qu’il dirigeait et gouvernait à sa volonté. Il avait
la réputation d’être très-savant, et de connaître les
vertus de toutes les plantes et de toutes les herbes.
On disait même qu’il comprenait le langage des
oiseaux.
Mais, s’il était savant, il était aussi très-orgueilleux. Il promettait à tous ceux qui assisteraient à sa mort qu’ils seraient sauvés et qu’ils iraient tout droit au paradis, comme lui. Il était très-vieux. Il tomba malade, et aussitôt la nouvelle s’en répan-