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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/103

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— Cela vous fait-il peur, mes belles ? dit la Culrond. Je les veux ainsi, et pour vous faire plaisir, je vais attendre qu’il soit collé tout à fait. Je n’en serai que mieux pourvue.

Ce disant, elle visite de près son miraculé, lui jette au derrière quelques gouttes d’essence et s’en frotte le minon.

— Regardez attentivement les fesses, ajouta-t-elle, je vous apprendrai comment on se fait foutre quand on veut quadrupler le plaisir.

Elle s’avance d’un pas hardi vers l’abbé, la main sur la toison. L’abbé, qui brûlait, voulait se relever pour la jeter sur le sopha voisin.

— Ne remuez pas ; ce coussin vous est encore nécessaire. Serrez les cuisses et laissez-moi la direction de l’outil.

Elle s’assied sur les cuisses de l’abbé, ventre à ventre et de si près, que son con touchait au nombril du grivois ; elle saisit alors l’engin, place sa tête sur le limbe du canal et s’abandonne ensuite à son poids.

— Pousse, l’abbé !

Et plus il pousse, plus le poids de la belle la rabaisse. Enfin les pièces sont combinées, les poils confondus : nous eûmes beau voir et tâtonner, nous jugeâmes que le vit était entièrement enconné, et nous invitâmes les conjoints à se bien pressurer : ils n’y manquèrent pas. Le précieux coussin avait sans doute attiré des diverses parties du corps de l’abbé toutes les gouttes de la liqueur qu’il pouvait fournir, car la Culrond en