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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/108

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vous avez, ma belle enfant, la surintendance du cul de votre maîtresse. Le lavez-vous souvent ?

— Oh ! tous les jours.

— Et le con ?

— En même temps.

— L’a-t-elle beau ?

— Je ne sais pas en juger.

— L’a-t-elle plus beau que vous ?

— Dites-moi donc ce qu’il faut pour qu’il soit beau.

— Je viens de vous proposer un sofa. Si vous en avez le temps, étendez-y vos pièces, et alors je me charge de juger entre la vicomtesse et vous.

— Puisque vous le voulez bien, dit-elle, nous avons un quart d’heure à nous ; entrons dans ma chambre.

Nous nous y enfermons, et elle dévoile ses appas. Je dois avouer qu’entre deux colonnes d’albâtre rondes et solides est majestueusement placé un portique de corail d’une finesse et d’un contour enchanteurs. Le poil le plus fin, le plus frisé, le plus abondant, protège l’antre sacré et en dérobe la vue aux yeux des profanes. Elle me permit d’en parcourir toutes les avenues, et je vis une grosse touffe de poil de la couleur et de la beauté de l’ébène qui recouvrait ce petit mont, qui mérite si bien d’être consacré à Vénus.

En écartant délicatement toutes les branches de ce précieux bosquet, je parvins à découvrir le clitoris. Sa tête était belle d’un beau rouge ; mais il était si petit que je jugeai d’abord la belle moins puissante au déduit que ses charmes ne le présageaient. Je m’en tins à cette