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hommes. Quelle gloire pour toi de foutre tous les cons, d’avoir tous les plaisirs, de confondre tous tes rivaux et de remporter une victoire complète ! Je me repens presque de me contenter de cette faible fortune pour faire la tienne.

— Que dis-tu ? répète, ajoute milord ; tu demandes mille louis, je vais en chercher quinze cents, et je les confie à ta probité ; et tu me promets de te foutre et de foutre encore toutes les belles femelles qui décorent le bal ?

Culrond s’y engage. Les quinze cents louis sont apportés sur-le-champ.

— Je les place entre mes fesses, lui dit-elle, ils seront les témoins de ton premier triomphe.

Et puis elle le fait pirouetter sur le coussin, et du coussin sur un con, et encore du coussin sur un autre con, si bien qu’il réussit à nous foutre toutes de la plus noble manière.

Nos ribauds d’évêques en furent enragés ; mais ils ignoraient notre secret ; et ils en voulaient trop aux culs pour mériter notre confiance ; ce milord seul eut nos bonnes grâces et le pouvoir de visiter toutes nos pièces, que nous abandonnâmes à sa générosité. Nous en reçûmes encore chacune deux louis. Tous ces flandrins d’évêques qui veulent foutre et faire les capables devraient payer aussi généreusement ; ils seraient sûrs de choisir dans leurs diocèses, au moins, leurs culs et leurs cons.

Nos deux prélats n’eurent que la honte d’avoir fait