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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/116

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deux bourses ou renoncer aux deux. Mettez l’or en poche, j’y consens, mais consentez, à votre tour, que je verse l’or liquide dans son creuset.

— Allons donc, reprend la Culrond, qui s’empare de la bourse principale. Êtes-vous aussi pour les culs ?

— Non, parbleu, ton cul est charmant, mais vivent les cons !

— Soit fait, le mien est assez vigoureux ; voyez-le à l’aise, mais gardez-vous de me rater.

Milord se place modestement ; d’une main entr’ouvre le con de la belle et de l’autre place son vit sur le bord. Ce n’était pas tout, il fallait suivre sa route et confondre l’épée avec le fourreau. La tête de son vit mollasse put à peine se cacher dans la toison de sa commère, qui fit la renchérie.

— Que je suis malheureuse ! s’écria-t-elle, les vits abondent ici, j’en sais qui rafraîchiraient dix cons ; le hasard me rend votre victime. Je vous ai souffert ; le plus grand sacrifice est fait, puisque vous jouissez autant de mes appas que si vous étiez le mieux avitaillé de la bande. Qu’y ai-je gagné ? Une inutile douleur et la honte de vous avoir prodigué des charmes que vous ne méritez pas.

Cette bourrade eut un merveilleux effet. Milord convint de ses torts et se retirait humblement, lorsque la Culrond le saisit au poil.

— Parle donc, mon sot, lui dit-elle, as-tu des louis ? comptes-en mille, et je te ferai bander si fort que tu suppléeras à tous les mâles du bal, qui sont de pauvres