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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/179

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  Qui de nouveau le met en peine.
  Mais son nez, de l’odeur épris,
  Le rassure : il se tient en selle,
 Pousse sa pointe, et confie à la belle,
  Qu’il est étrangement surpris
De la suavité des pets d’une Romaine ;
  Les Françaises n’ouvrent le cu
  Que pour lâcher un vent qui pu.
  — Mais je pette à l’italienne.
Répond Impéria : vous allez voir comment.
  Dans ce pays, tout aliment
  Porte avec lui l’odeur de l’ambre ;
  Dans nos corps nous le distillons,
  Et par le cul nous le rendons,
  Pour embaumer toute une chambre.
  Le gars flatté foutait si fort,
  La belle faisait tant d’efforts,
 Pour soutenir ses charmantes caresses,
 Qu’un vent nouveau sortit d’entre ses fesses.
 Pour respirer ce délicieux pet,
 Monsieur déconne, approche de l’œillet.
  Ciel ! une vesse épouvantable
 À l’odorat porte une odeur de diable :
 Mon sensuel se crut empoisonné.
 — Pourquoi, mon fils, avez-vous déconné ?
 D’un grand sang-froid lui dit cette princesse.
— Au diable soit ton cul ! Cette bougre de vesse…
 — Vous remettra, mon fils, sur le bon ton
Du premier cul français dont vous foutrez le con.