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 — Pour votre femme, il faut faire un effort :
 Comme mari, vous lui devez un sort.
Monsieur répond : — J’avais oublié cette affaire,
 Je la reprends, appelez le notaire.
Le notaire paraît : — Écrivez : « Je donne à… »
  Mais le docteur s’arrêta là.
  — Il se meurt, dit alors sa femme ;
 Que le Seigneur daigne prendre votre âme ;
 Mon cher époux, ne dites plus qu’un mot !
  Le docteur n’était pas un sot :
  Il savait ce qu’il voulait dire ;
  Mais il ne voulait faire rire
  Ni l’amant, ni le greluchon.
— À ma femme, dit-il, je laisse en très beau style,
  La plus grosse motte de con
  Que l’on rencontre dans la ville.



CONTE XIII

Les Pelotons.


 Un bal paré, la danse, un grand repas,
 Se préparaient aux noces de Blandine.
— Y serai-je, maman ? dit la jeune Martine.
— Oui, mais, répond maman, vous n’y danserez pas.
 — Pourquoi cela ? — Pourquoi ! ma chère fille,
  Parce que vous êtes gentille,