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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/216

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  Elle aperçoit un jeune Noir ;
  Mais curieuse de le voir :
  — Cela peut être de service,
 Dit-elle, et faire, avec moi, son office.
  Je crois avoir le con petit,
  César paraît avoir un très gros vit.
  Le frottement de son auguste pine,
  Réchauffera ma trop froide machine ;
  Car, raisonnons : Cela doit être chaud ;
Un Noir né dans le feu ! c’est là ce qu’il me faut.
Le Noir est appelé. — Aimes-tu, camarade ?
Dit la Liret ; veux-tu guérir une malade ?
— C’est selon, répond-il ; que me demande-t-on ?
 — De me prêter, dit-elle, ton bourdon,
 Pour réchauffer, en transmettant ton âme,
 Le cul glacé d’une mourante femme.
— Volontiers, dit le gars. Oh ! parbleu, nous pouvons
 Dans moins d’une heure enfoncer mille cons :
Madame, est-ce cela ? — C’est bien cela, dit-elle,
  Car c’est moi qui suis la femelle.
  Dépêche-toi : monsieur mon époux,
  Étant furieusement jaloux,
S’aviserait… Le Noir abaisse sa culotte ;
Montre son dard bouillant, et relève la cotte
De madame Liret ; elle le prend au vit
 Pour l’entraîner forcément sur le lit ;
 Ouvre le cul, et dirige elle-même
La pointe de l’outil. Une douleur extrême
 La fait crier. Le pauvre diable eut peur :