Mon vit est plus brûlant qu’une allumette.
— Attendez donc que nous soyons au lit,
Il faut des draps pour célébrer un vit.
À ce mot, le curé ne se sentit pas d’aise.
— Tu me charmes, dit-il, viens donc que je te baise.
— Oh ! j’aime mieux souper. Monsieur, asseyons-nous.
— Eh ! dis plutôt : « Cher curé, couchons-nous ; »
— Couchez-vous donc, j’éteindrai la chandelle.
Du fond du lit, il ne contemplait qu’elle.
— Il faut ôter la chemise, mon bon,
Je ne pourrais la souffrir près du con.
— Tu seras donc aussi, ma belle, toute nue ?
— Comme la main, je m’y suis attendue.
Le curé se dépouille, et lui montre un gros cul.
Elle fait quelque effort… — Vous êtes bien velu.
— Oh ! ma foi, tu m’impatiente ;
Approche donc ; voyons ta belle fente.
— Je vais éteindre… Dieux ! au milieu de la nuit,
Qui frappe donc avec un si grand bruit ?
C’était l’époux. — Lison ! Lisette !
Ouvre donc vite : ah ! je suis mort !
Il ne fut plus question de cuvette :
Le bon curé craignit un autre sort.
D’où vient que ce sot nous dérange ?
J’allais avoir du plaisir comme un ange.
Vite, curé, cachez-vous sous le lit,
Je vais ouvrir la porte à mon mari.
D’où venez-vous, mon fils ? — Ah ! je me meurs, ma fille !
Je ne puis plus en revenir.