J’étais rarement en repos.
Mon fermier s’avisa de tenir un propos
Qui m’affecta. Assise, ma chemise,
Je ne sais comment, s’accrocha
Le long d’un banc. Mon fermier s’approcha
Pour me conter son aventure ;
Mais il sut prendre une position
Qui l’exposait à la tentation.
Sous les yeux, il avait le trou de la nature.
Il ne dit rien, et moi, je ne vis pas
Que j’étalais mes plus charmants appas.
Lucas raconte, et Lucas déraisonne :
Lucas va boire, et puis il m’abandonne.
Je le rappelle, il vient : — Lucas, badinez-vous ?
Restez ici, je n’aime pas les fous.
Buvez, mangez. — Oh ! ma chère maîtresse,
Dit-il alors, je suis d’une tristesse…
Et je perds l’appétit, je ne peux plus manger.
— Pourquoi cela ? — Pourrais-je vous le dire ?
— Parlez, Lucas. — Hé bien ! dussiez-vous rire,
C’est que partout je me sens démanger :
Je ne tiens plus dans ma culotte.
Il en tire un gros vit, raide comme un bâton,
Et dit : — Madame, abaissez votre cotte,
Ou permettez qu’il frotte votre con.