Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/89

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— Cela est fort, dit maman Jolicon, mais tant mieux, après tout ; nous y gagnerons, et je t’en remercierai.

— Oui, maman, répond la polissonne, en me baisant le cul.

— Oh ! parbleu, tout à l’heure.

Maman saute sur elle, lève ses cottes et écarte ses fesses à pleines mains.

— Enfant, dit-elle, approchez ; tenez-moi ces cottes levées et ces chiennes de fesses bien ouvertes.

Nous obéîmes ; maman se mit à genoux auprès de ce gros cul, en approcha la bouche et cracha si fort entre les fesses, que Julie, qui étouffait et qui voulait fuir, manqua de lui pincer le nez et de la payer d’un pet qui se fit bientôt entendre et qui n’embauma point l’appartement. Cela servit d’intermède à notre importante conversation. Julie cacha son cul, prit un verre d’élixir, et nous nous préparions à la réception des deux postulantes, lorsque maman, revenue de l’étourdissement causé par le moelleux pet de Julie, dit :

— À propos, péteuse infâme, tu nous as bien parlé de ton Culrond, dont les fesses sont peut-être bien plates, et de la Bascon à poil, que je veux mettre en queue ; mais tu ne nous as rien dit de ton espèce de ministre, sinon que tout était au mieux pour lui et je n’en doute pas ; et toi, chantais-tu l’optimisme ?