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Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/109

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ODES. 95 xxi. sur wi-utn. Donnez , femmes, donnez, que je hoive sans reprendre haleine : jlai bu , et je soupire, tant la chaleur m’accable ‘ encore. Donnez-moi de ces ileurs que voilà, mon front brille les couronnes dont il est chargé. Mais, 6 mon cœur, comment les feux des amours s’apaisent-ils? · xxu. A nararnra. Assieds-toi , Bathylle , sous cet ombrage. Oh! le bel arbre! comme il agite, le long de ses tendres rameaux, sa chevelure nouvelle! Non loin de lui, éveille les sens ' le murmure de son onde, où semble couler avec elle ia persuasion! Qui, sans s’arréter et admirer, passerait près de ces lieux enchanteurs ? xxni. sun rfavuucs. V · Si l’or de Plutus pouvait prolonger la vie, avec quelle sollicitude je garderais ce que j'en possède, atln que la Mort survenant, elle en prit quelque peu et se retiràt! Mais —s'il n’est pas donné aux mortels de racheter leur vie, pourquoi gémirais-je en vain? pourquoi pousserais·je des soupirs? Si la mort est inévitable, à quoi l'or meserait-il bon ? C’est mon plaisir, a moi , de boire, oui, de boire un doux nectar en société de mes amis, et sur une couche moelleuse de sacrifier à Aphrodite. ‘ xxxv. son rcx-utili:. I Puisque je suis né mortel, et que mon destin est de faire route par le sentier battu de la vie, sachant bien ce que j'ai déja parcouru du voyage , mais ignorant ce qu'il — m’cn reste à parcourir, soucis, iuvez loin de ces lieux!