Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/123

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ODBS. 109 nés de doux baisers, et la coupe des voluptés, et puis, selon ton bon plaisir, tu prends la fuite. Non , je ne quit- — terai pas ma lyre d’un instant. Va porter tes charmes chez des barbares sans foi, sois leurs muses. Quant à mob dont la lyre fait les délices, laisse ces déesses, toutes pauvres qu'elles sont, fonder une colonie dans mon cœur; je me contente de leur brillante auréole. A tv:. ot1’n. r1tt11· nom: sms Excès. Allons, enfant, apporte-moi la grande coupe, que je . Q boive , et sans reprendre haleine. Verses·y dix cyathes ‘ d’eau et cinq de vin, afin que l’injure ne trouble pas nos libations à Bassareus·“. Allons , verse donc! Et gardons- nous des rixes et des clameurs du Scythe ivre au milieu doscoupes; buvons , nous, au milieu des gracieuses chan- sons! · tvu. sun tftntomt. Je chante le tendre Amour, ce dieu plein de force, aux 6; couronnes tressées de miUe fleurs. aux dieux , c’est lui gui dompte les mortels. Lvm. sun LE PRINTElIPS· ' Qu’il est agréable de fouler l’herbe ondoyante de ces prairies que rafralchit Zéphire de sa molle et suave ha— Ieinel qu'il est agréable de contempler oes ceps chéris de Bacchus, et d’étre étendu sous leurs pampres, tenant en ses bras une fraiche jeune fille, respirant Cypris tout en= tiêrel A I • Platon lc comique sous le nom de cyathe désigne le vase avec Icquel nn puisait le vin dans le cratère, ou grande coupe, comme le kclèbc. Lc grand tyathe contenait jusquà onze petits cyatlœs. ' ‘ Bassareus vicut du xcrbc hébreu batsar, ll a vendange. IO l l .