Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/204

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IN P|NDA|tB· as accordée à Psaumis , cet hymne qui doit donner i ses vertus sublimes un éclat immortel. ` Psaumis l’a mérité en remP0rtant la victoire à ls course des chars; et maintenant, couronné de l‘olivier olympique, il s‘empresse de relever la gloire de Cama- rine, sa patrie'. _ Ainsi puisse un dieu propice accomplir ses autres , vœux. Psaumis est digne d`être exaucé; car personne , je me plais à le dire hautement, n’est plus soigneux que lui de dresser de superbes coursiers; sa bienveillance _ fait asseoir tous les étrangers a sa table , et son cœur est formé à l’am0ur sincère de la paix , qui fait le bonheur des villes. _ Mon langage, pour le louer, ne se teindra’ pas des couleurs du mensonge; je m`en rapporterai à l‘expérience, qui seule peut apprendre à bien juger les hommes. Gest elle qui vengea Erginus, fils de Clymène , des piquantes raillcries des femmes de Lemnos. Apres qu'il eut vaincu ses rivaux à la course, quoique chargé d’une armure d'airain, il dit a llypsipyle”, en allant recevoir la cou- ’ renne de sa main : aVoici le vainqueur que vos ris ont insulté; mon cœur est aussi tier, mon bras est aussi vi- _ ‘ Il parait que Psaumls contribua beaucoup, soit par ses richesses, soit pas ses conseils, au rétablissement de Camarine, que Gélon avait renversée de fond en comble après la mort d’ttippocrste, et dont tl av-alt transféré les habitants I Syracuse, ou ll leur avait accorde le drolt de bourgeoisie. Ce droit leur ayant ete enleve par la jalousie des Syracusalns , ils se révol- tèrent, la deuxième annee de la soixante-dixyneuvième olympîade, quitté- rent Syracuse deux ans après , ct rentrèrcnt dans leur patrie avec le se- cours des habitants de Géla. (Diodor. Sicil., lib. Xt.) ’ Delille adit : _ ' _ Dss couleurs de sujet js tslulral mon lan¢a|•.

  • t-typsipyle, ttlle de Thoas, était reine de Lemnos lors de l’expédiI.io¤

des argonautes. Elle honoratt par des jeux les funérailles de son père quand ils y arrivèrent, et Erginus, quoique avance en age , vaiuquit I la course armée Zethes et Calais, enfants de Boree. Cette comparaison setu- ble supposer que Psaninis était vieux quand il remporta la victoire.