Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/203

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LES OLYIPIQUES. IB9 il n’est point de mortels qui leur otlrent plus de sacritl- ces, et qui observent plus religieusement les rites so- lennels du culte des dieux. · Comme l’eau règne sur les éléments , comme l’or est le plus précieux des biens que l'homme puisse posséder , ainsi les vertus de Théron s’élèvent au plus haut degré de splendeur, et atteignent, pour ainsi dire, les colonnes d’Hercule. Ce qui est au-delà est inaccessible au sage comme à l’insensé; c’est pourquoi je n'ajouterai rien, de peur de me rendre coupable d'une vaine témérité . •®• · QUATRIEME OLYMPIQUE. roon rsaums ', ` . un cnunmu *, uuuouzun A n couasn nu ann:. Dieu puissant qui lances la foudre au vol impétueux, 6 Jupiter! tes Heures, suivant leur tour réglé, m'ont ra- mené à Olympic pour être spectateur de ses jeux, et pour les chanter sur ma lyre. ,A la nouvelle des succès de leurs amis , les cœurs honnêtes et généreux sont péné- trés de joie. Reçois donc , 6 fils de Saturne, toi qui rè- gnes sur l’Etna sans cesse battu par les vents , sur ce mont dont le poids accable l’énorme Typhon_ aux cent têtes, reçois , en action de grâces de la victoire que tu ` * Psaumis , tlls d’Acron, était de Camarine. On ne le connait guère que par l`éloge qu’en fait Plinc. ' ' La victoire dont il s'agit ici et celle quifait l’objct de l’ode suivante, tout toutes deux de la quatre-vingt-deuxième olympiade. · ' Camarine, ville de Sicile, fut bàtie par les Syracusains dans la qua- rante·cinqulème oljmpiade. (Thucyd., liv. V.) Ils la dètrulsircnt dans la cinquante-septième, la rebatlrent quelque temps aprés , et la cédèrent , dans la soixante-douzième olymplade , à Hippocrate, tyran dc Gèla. Cette cession fut une dereontlitions du traité qdils tirent avec lui, après la ba- taille d’ll(•lorns. (lléhy liv. Vil.) ·