Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/272

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258 PINDARE. . HUITIÈME PYTHIQUE. ` nous ARISTOMÈNB ', ÉGINIIN, VAINQIIIIJI A LA LIl'|"l‘l· 0 Paix tranquille, fille aimable de la Justice, toi qui fais ç prospérer les villes et germer les sages conseils, toi qui tiens la guerre enchaînée, reçois l’hommage de la victoire pythique d’Aristomène. Tu répands le bonheur parmi les mortels, et tu leur enseignes a en jouir; quand deux en- nemis, le cœur gonflé d’une haine implacable , sont près de se frapper, tu cours au devant de leur fureur, et l'|n— jure au front menaçant disparaît à ton aspect. Malheur au mortel qui méconnalt ta puissance! Tel fut ce fier géant, ce terrible Porphyrion‘ qu’une folle cupidité excita con- tre Hercule; l’insensé ne savait pas que, si les présents d’un ami sont doux et leur possession légitime, les biens que la violence arrache à autrui finissent toujou_rs par perdre le téméraire qui a osé y porter la main. Tel fut aussi le superbe Typhon"; tous deux subirent le chàti¥ ment dû à leur audace. L’un périt foudroyé par Jupiter , p l'autre tomba sous les traits d’Ap0llon, de ce dieu favo- , rable qui a accueilli avec bonté le fils de Xénarque cou- ronné de lauriers sur le Parnasse, et célébré par un hymne sur le mode dorien. L’heureuse patrie du vainqueur, amie de la justice et favorisée par les Graces, s'élève à la hauteur des vertus des Éacides. Aussi, dès l’origine , sa l gloire a été portée au plus haut degré, et les poetes l’ont J célébrée dans leurs chants, comme ayant produit une foule de héros souvent couronnés dans les jeux publics , ‘ ' aristomène, flls de Xénarque, vainquitù la lutte dans la lrcnle-É:in- _ quième pylhiade. ' Géant qui tenta d’enlever les bœufs d’llcrcule. ll fut foudroyé par Ju- piler avec les autres géants. ‘ L’un des géants qui IODIÈICBÃ lfesealadcr les cieux. 1