Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/278

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I F zu rrspaim. ( la tête d'Eurysthéo; car ce ne fut qu'après avoir exécuté , son entreprise qu’il rentra dans le sein de la mort. On l’en- j sevelit près du monument d’Amphitryon, le conducteur , des chars, qui, de Sparte, était venu chez les enfants de A Cadmns aux blancs coursiers demander fhospitalité. Am- i phitryon et Jupiter partagèrentla couche d’Alcmène, et donnèrent la vie à deux jumeaux, grands par leur force dans les combats, et fameux par leurs victoires. Quel est l’homme assez stupide pour ne pas chanter les louanges d’Hercule, pour ne pas se souvenir toujours des ondes pures de Dircé qu’il but avec son frère Iphiclès? Ces deux héros m’ont comblé de bienfaits, et je les célé- brerai sur ma lyre, pourvu que les Graces daiguent m‘é- clairer de leurs lumières. lls ont exaucé mes vœux, en accordant trois fois la victoire à Télésicrate dans Egine, sur la colline de Nissa. Son triomphe honore sa patrie, et il échappe à la tristesse et aux regrets, fruits amers d’une défaite. Aussi n`a+il ni ami ni ennemi parmi ses conci- toyens, qui ne publie sa gloire d'un commun accord, sui- vant la maxime du dieu de la mer, du vieux Nérée, qui veut qu‘un ennemi loue avec franchise et du fond de son cœur les belles actions de son ennemi. Souvent, ô Télésicrate! je t’ai vu couronner aux fêtes solennelles de Pallas, qui reviennent à des temps réglés, aux olympiennes qu’on célèbre dans les vallées profondes et sinueuses de l'Attique, et dans tous les jeux des autres contrées de la Grèce; et alors les mères et les jeunes filles desiraient au fond de leur cœur de t’avoir pour fils ou pour époux. · Mais la soif des_ vers me tourmente et m’impose le devoir de rappeler la gloire qu’aequirent tes ancêtres dans ces jours ou une foule d’amants, parents et étrangers, allèrent disputer à lrasse‘ la main de la fille d'Antée roi de Libye, de la célèbre Alcéïs à la belle chevelure. Ces jeunes héros, fiers ^ ville de Libye, ou régna Antec.