Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/294

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P 280 J’·lNDAl\E· au vaillant llemnon, qui ne devait plus revoir sa patrie. C’est ainsi, ô Jupiter! que tu as répandu sur les Éacides un immortel éclat. Ton sang coule dans leurs veines, et tu présides à ces jeux célèbres où Aristoclide a été pro- clamé vainqueur. Je lui consacre cet hymne, que de jeunes hommes répètent en chœur, pour manifester la joie qu’Egine a ressentie de sa victoire. ils proclament la gliiirv il`.li·isl«»i·li~lu, qui aiçizrull la ll`L‘|lll[llITllll3 ile sa patrie, ot qui m`:: isusplrië ces sublimes accents cluut le temple de l‘yllm est la iliviiie suuiwu, · _ l»`|'X[lt‘l`li‘lli'i" montra dans tout sun jour [EL vertu qlll ilisl.lng;ui= le héros. lïltru eu1`aut·aruu les unfauts, homme ïl\i'l‘ les liorunwaa, viœillaircl av£·i`· les \'ii·ill£Il‘ilS, SQ pl'QpQl'· l.i¢îulu¢·r il tous lies aigus de lu vic, ¤·`usl lu talent du Sage. ll un est un nuire, nécessaire à la miiilitluii bimgipe, First ile saimlr s”£tl:¢·n111n1uili‘:r à sa l1:·rlunc· présente. Ju Ii: snluu , ii num amil iugiiis mtl. ln) rime Heûqmpâlgllé _ par les doux accords de la [lulu ûoliczuuc. Cost un miel il(·lii·li·ux mêlé xivnzc le lait lo pluspur; dust une agréable rosée qui ie remplira de icio- Asrée mon hvmmase quoi- ,qu’un_ peu tardif'. Mon génie est comme l'aigle qui, pla- nant dans les airs, ebserve de loin sa proie , puis tout à ' coup s’élance et la saisit sanglante dans ses serres recour- bées, tandis que le timide corbeau, pouseaut de vains cris, cherche à terre une vile pâture. Maintenant, ô Aristoclidel rien ne manque à ta gloire. Clio, au trône d’or, la transmet à la postérité par ses A chants; et les couronnes qu°a remportées ta valeur, à Némée, a Épiçlaurc et a~Mégare, 'brillent d’un éclat im- m0ri1=|· - ' ll parait que cette odene fut composee que longtemps après la vicloil d’Arisloclldeà ' ` ' ` •®•