Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/295

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LES NÉMÉENNES. 28l l - . QUATMEME NEMEENNE. ' · vous runsanoun •, · D'ÉGllIB, VLIIQUIUI A LA PALBSTRB. La joie que cause le succès à l‘athlète vainqueur, est le meilleur médecin de ses fatigues et de ses travaux. Les hymnes, sages fils des Muses, lui causent un nouveau plaisir; et l‘onde salutaire des bains est pour ses·membres fatigués un délassement moins agréable que la louange qu’accompagne la lyre; car les chants des poètes, nobles enfants du Génie et favoris des Graces, vivent plus long- temps que les actions qu’ils ont célébrées. Tel est le pré- _ lude de l’hymne que je chante en l’honneur de Jupiter, des luttes de Némée et de Timasarque vainqueur. Et toi, cité des Éacides , flambeau des étrangers, recois aussi mon hommage. 0 Timasarquel quelle serait la joie de ton père Timocrite, fil pouvait sentir encore la chaleur viviflante du soleil! comme il aimerait à varier les accords de sa lyre, en chan- tant ces vers que je compose sur les victoires que tu as - remportées à Cléone ’, sous les fameux remparts d‘Athè— nes et à Thèbes aux sept portes! (Test la qu'auprès du tombeau d’Amphitryon , les Cadméens s’empressaient de te couvrir de fleurs; ils ho- noraient en toi Égine ta patrie, car tu étais pour eux un ami qui vient chez ses amis, au sein d’une ville hospita- lière. lls te reçurent dans le palais fortuné d‘Hercule, de ce demi-dieu avec qui le fier Télamon vainquit autre- fois Troie , les Méropes ‘ et le redoutable Alcyon ‘. _Co

  • Timasarque , llls de Tinocrile, était d'Egine. Nous ne connaissons all-

cune particularité sur la vie de cet athlète. ' Petite ville du Peloponèse , dans |'Argolide. ' • Anciens peuples de |’llc de Cos ,* |’une des Sporades, voisine de la Do- rldc. Ils slappclalent ainsi du nom d'un de leurs rois. ‘ Géant, frère de Porphyrion. Hercule le tua A coups de flèches. (Appol- lod., llv. I, p. te.) - 24. ·